lundi 31 mai 2010

rencontre, MCCCXVIII




31 mai.







VISITATION




dimanche 30 mai 2010

rencontre, MCCCXVII





MERES










POUR TOUT L'OR DU MONDE





samedi 29 mai 2010

rencontre, MCCCXVI



La montagne bleue en bordure de mer

ne bouge pas

mais l'esprit de l'oiseau sur les vagues

s'échappe
...






et suit le courant du fleuve



vendredi 28 mai 2010

rencontre, MCCCXV



Deux.



Nous n'avions pas encore vraiment remarqué que


Deux


était en fait très proche de


Doux.



Eh bien voilà, c'est chose faite.








ET ILLUSTREE.




jeudi 27 mai 2010

rencontre, MCCCXIV




BLEU COMME UN JOUR DE PLEINE LUNE








Eh oui, il y a aussi des jours comme ça. Des jours où Vénus rencontre la Lune, pleine ou pas d'ailleurs, qu'importe. Et Nous les deux Apollines, bien sûr que nous adorons ces jours de rendez-vous d'Amour-là, ces jours où le ciel se fait rond, où le ciel se fait femme...



mercredi 26 mai 2010

rencontre, MCCCXIII



L'indécence n'excluant nullement



La Grâce







naturellement.




mardi 25 mai 2010

rencontre, MCCCXII



Et à présent, juste un peu d'indécence.


Vous comprenez, certaines de nos très fidèles lectrices (et cela va bientôt faire la cinquième année) vont finir par croire que nous sommes fatiguées... que nous sommes brusquement devenues vieilles... très vieilles... de vraies Dames de Charité !


Mais non, mais non, rassurez-vous : toujours et plus que jamais...






des Dames de Volupté...



lundi 24 mai 2010

rencontre, MCCCXI




MATIN DE PRINTEMPS PRES DU LAC








Nous habitons sur les bords de ce lac,

c'est là que nous y rêvons de vous...





dimanche 23 mai 2010

rencontre, MCCCX



PENTECÔTE.








Et je te sens briller sur le pilier de mon coeur




samedi 22 mai 2010

rencontre, MCCCIX




Quelque chose vient...








Ferme tes yeux pour mieux les ouvrir...




vendredi 21 mai 2010

rencontre, MCCCVIII



D'abord

Fais de ton coeur ce Fauve

rugissant ta Puissance








Et puis alors

à Ceux qui l'entendront

Fais de ton coeur cette fauvette

plus secrète

leur chantonnant à demi-doigts

la Douceur

d'or

de tes Caresses...



jeudi 20 mai 2010

rencontre, MCCCVII




Le mai le joli mai en barque sur le Rhin
Des darnes regardaient du haut de la montagne
Vous êtes si jolies mais la barque s'éloigne
Qui donc a fait pleurer les saules riverains







Or des vergers fleuris se figeaient en arrière
Les pétales tombés des cerisiers de mai
Sont les ongles de celle que j'ai tant aimée
Les pétales flétris sont comme ses paupières


Sur le chemin du bord du fleuve lentement
Un ours un singe un chien menés par des tziganes
Suivaient une roulotte traînée par un âne
Tandis que s'éloignait dans les vignes rhénanes
Sur un fifre lointain un air de régiment


Le mai le joli mai a paré les ruines
De lierre de vigne vierge et de rosiers
Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers
Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes.



mercredi 19 mai 2010

rencontre, MCCCVI



Enfance,

ne te laisse pas gagner par la Machine






Non pas la Machine extérieure, mais bien la minuscule et pourtant si vaste machine de ton Coeur, Celle qui t'enrayera irrémédiablement si tu n'y prends garde, si tu te laisses aller à glisser la première petite pièce dans la fente de tes jours, de tes jours et de tes nuits toujours trop fragiles, certes, mais ce n'est jamais une excuse...



mardi 18 mai 2010

rencontre, MCCCV



Cannes, côté mer...






Au fait,
à quand
Une Femme et une femme en compétition ?



lundi 17 mai 2010

rencontre, MCCCIV




BELLE DE JOUR








Belle de jour comme on dirait aussi : "connais-toi toi même, et tu connaîtras l'univers et les dieux."

Mais qui précisément ose vraiment se connaître, qui de nous toutes ose jamais le franchir, ce pas si troublant de la Connaissance vraie de soi ?



dimanche 16 mai 2010

rencontre, MCCCIII




Ce Dimanche-là, juste ce Dimanche-là :

lorsque la Lumière régnait encore







dans le jardin d'Eden



samedi 15 mai 2010

rencontre, MCCCII





UN AUTRE REGARD...








OU LES TOUS LES FRÔLEMENTS
D'UN FESTIVAL





vendredi 14 mai 2010

rencontre, MCCCI




Mademoiselle L.








ou ma lumineuse odalisque de mai




jeudi 13 mai 2010

rencontre, MCCC




Dans la corolle claire de ta robe






dans la corolle claire que j'effeuille







pétale après pétale...




mercredi 12 mai 2010

rencontre, MCCXCIX



Tes mains partent en campagne,

elles sèment la pagaille,

à ce jeu, c’est toujours toi qui gagnes,

et retrouve mes failles...


Tes mains partent à la dérive,

témoins de l’écume à mes lèvres,

elles vont et viennent à la rive,

à chaque fois, renaît ma fièvre...


Tes mains savent si bien y faire,

elles passent toutes les grilles,

elles jouent même au lierre,

d’un rien, me déshabillent...


Tes mains savent tous mes chemins,

même sans cailloux blancs,

elles me content une histoire de faim,

et se moquent du prince charmant...


Tes mains rassemblent mon corps

elles me donnent la monnaie de ma pièce,

moi qui ne roule pas sur l’or,



elles me font l’amour en l’espèce...



mardi 11 mai 2010

rencontre, MCCXCVIII



Ma seconde nuit






chez les Trois Déesses...



lundi 10 mai 2010

rencontre, MCCXCVII



Et même...






du plus loin que tu te souviennes...



dimanche 9 mai 2010

rencontre, MCCXCVI





LE DERNIER JOUR
DE MA DERNIERE VIE








J'AI DANSE



samedi 8 mai 2010

rencontre, MCCXCV





Je ne laisserai pas se faner les pervenches
Sans aller écouter ce qu'on dit sous les branches
Et sans guetter, parmi les rameaux infinis,
La conversation des feuilles et des nids.
Il n'est qu'un dieu, l'amour ; avril est son prophète.
Je me supposerai convive de la fête
Que le pinson chanteur donne au pluvier doré ;
Je fuirai de la ville, et je m'envolerai
- Car l'âme du poëte est une vagabonde -
Dans les ravins où mai plein de roses abonde.









Là, les papillons blancs et les papillons bleus,
Ainsi que le divin se mêle au fabuleux,
Vont et viennent, croisant leurs essors gais et lestes,
Si bien qu'on les prendrait pour des lueurs célestes.
Là, jasent les oiseaux, se cherchant, s'évitant ;
Là, Margot vient quand c'est Glycère qu'on attend ;
L'idéal démasqué montre ses pieds d'argile ;
On trouve Rabelais où l'on cherchait Virgile.
Ô jeunesse ! ô seins nus des femmes dans les bois !









Oh ! quelle vaste idylle et que de sombres voix !
Comme tout le hallier, plein d'invisibles mondes,
Rit dans le clair-obscur des églogues profondes !
J'aime la vision de ces réalités ;
La vie aux yeux sereins luit de tous les côtés ;
La chanson des forêts est d'une douceur telle
Que, si Phébus l'entend quand, rêveur, il dételle
Ses chevaux las souvent au point de haleter,
Il s'arrête, et fait signe aux Muses d'écouter.




vendredi 7 mai 2010

rencontre, MCCXCIV





Mai, le joli mai









embarque sur tes reins...




jeudi 6 mai 2010

rencontre, MCCXCIII



Ah qu'il est doux ce premier soir du mois de mai où l'on peut sans frissonner s'allonger sur un banc...







(quand nous disons sans frissonner bien entendu c'est peut-être parler un peu vite, parler sans avoir regardé suffisamment du côté intérieur, du côté du coeur...)




mercredi 5 mai 2010

rencontre, MCCXCII



Au petit bois de citronniers s'énamourèrent
D'amour que nous aimons les dernières venues
Les villages lointains sont comme les paupières






Et parmi les citrons leurs coeurs sont suspendus





mardi 4 mai 2010

rencontre, MCCXCI




Sages comme une image







Bavardes comme ton Rêve...



lundi 3 mai 2010

rencontre, MCCXC



Donc, ce sera par un clair jour d'été ;
Le grand soleil, complice de ma joie,
Fera, parmi le satin et la soie,
Plus belle encor votre chère beauté ;


Le ciel tout bleu, comme une haute tente,
Frissonnera somptueux à longs plis
Sur nos deux fronts heureux qu'auront pâlis
L'émotion du bonheur et l'attente ;







Et quand le soir viendra, l'air sera doux
Qui se jouera, caressant, dans vos voiles,
Et les regards paisibles des étoiles
Bienveillamment souriront aux époux.



dimanche 2 mai 2010

rencontre, MCCLXXXIX




ET CHANTE ENCORE, CHANTE

MON COEUR

TOUT LE TEMPS DU DIMANCHE

TOUT LE TEMPS D'UN BONHEUR

JUSTE EMU DU FRISSON DE MA PEAU








JUSTE VÊTU DU FRÔLEMENT DE MES MOTS




samedi 1 mai 2010

rencontre, MCCLXXXVIII




L'apparente divergence de ses pétales
concourt à l'Unicité de la Fleur
et cette Unicité célèbre








sa Beauté