mercredi 30 juin 2010

rencontre, MCCCXLIX




Dans le plus clair de ton trouble...








...dans la pensée sublime de ton premier baiser




mardi 29 juin 2010

rencontre, MCCCXLVIII




Oh ce jour béni où Léonard

de quelques traits de son art

(que dis-je de son génie)







vous fit




lundi 28 juin 2010

rencontren MCCCXLVII



Ces petites filles pas très sages que nous fûmes dès le début...


Et puis, avec un peu d'expérience, avec surtout cette chance unique d'être toujours à deux, les miroirs eux-mêmes finirent par en pâlir, pour ne pas dire par s'en polir







d'envie




dimanche 27 juin 2010

rencontre, MCCCXLVI




MOI LA NUIT, JE RÊVE








et le matin ça me poursuit




samedi 26 juin 2010

rencontre, MCCCXLV




LA FILLE A L'AUREOLE








Sachant que petite aura ne fait pas petite sainte...




rencontre, MCCCXLIV




DECLARATION.








Dites-la avec des mots, dites-la avec des fleurs.





vendredi 25 juin 2010

rencontre, MCCCXLIII



De Toi Soleil enfin








Jouir dans les jardins de juin



jeudi 24 juin 2010

rencontre, MCCCXLII




Rencontre








au Pays qui te ressemble




mercredi 23 juin 2010

rencontre, MCCCXLI



ET PUIS DES ANGES...







Invoquez-les.

Ils vous le rendront bien.



mardi 22 juin 2010

rencontre, MCCCXL



À la pâle clarté des lampes languissantes,
Sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur,
Hippolyte rêvait aux caresses puissantes
Qui levaient le rideau de sa jeune candeur.





Elle cherchait, d'un oeil troublé par la tempête,
De sa naïveté le ciel déjà lointain,
Ainsi qu'un voyageur qui retourne la tête
Vers les horizons bleus dépassés le matin.


De ses yeux amortis les paresseuses larmes,
L'air brisé, la stupeur, la morne volupté,
Ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes,
Tout servait, tout parait sa fragile beauté.


Étendue à ses pieds, calme et pleine de joie,
Delphine la couvait avec des yeux ardents,
Comme un animal fort qui surveille une proie,
Après l'avoir d'abord marquée avec les dents.


Beauté forte à genoux devant la beauté frêle,
Superbe, elle humait voluptueusement
Le vin de son triomphe, et s'allongeait vers elle,
Comme pour recueillir un doux remercîment.


Elle cherchait dans l'oeil de sa pâle victime
Le cantique muet que chante le plaisir,
Et cette gratitude infinie et sublime
Qui sort de la paupière ainsi qu'un long soupir.


« Hippolyte, cher coeur, que dis-tu de ces choses ?
Comprends-tu maintenant qu'il ne faut pas offrir
L'holocauste sacré de tes premières roses
Aux souffles violents qui pourraient les flétrir ?


Mes baisers sont légers comme ces éphémères
Qui caressent le soir les grands lacs transparents,
Et ceux de ton amant creuseront leurs ornières
Comme des chariots ou des socs déchirants ;


Ils passeront sur toi comme un lourd attelage
De chevaux et de boeufs aux sabots sans pitié...
Hippolyte, ô ma soeur ! tourne donc ton visage,
Toi, mon âme et mon coeur, mon tout et ma moitié,


Tourne vers moi tes yeux pleins d'azur et d'étoiles !
Pour un de ces regards charmants, baume divin,
Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles
Et je t'endormirai dans un rêve sans fin !


Mais Hippolyte alors, levant sa jeune tête :
- Je ne suis point ingrate et ne me repens pas,
Ma Delphine, je souffre et je suis inquiète,
Comme après un nocturne et terrible repas.


Je sens fondre sur moi de lourdes épouvantes
Et de noirs bataillons de fantômes épars,
Qui veulent me conduire en des routes mouvantes
Qu'un horizon sanglant ferme de toutes parts.


Avons-nous donc commis une action étrange ?
Explique, si tu peux, mon trouble et mon effroi :
Je frissonne de peur quand tu me dis : "Mon ange !"
Et cependant je sens ma bouche aller vers toi.


Ne me regarde pas ainsi, toi, ma pensée !
Toi que j'aime à jamais, ma soeur d'élection,
Quand même tu serais une embûche dressée
Et le commencement de ma perdition ! »


Delphine secouant sa crinière tragique,
Et comme trépignant sur le trépied de fer,
L'oeil fatal, répondit d'une voix despotique :
-« Qui donc devant l'amour ose parler d'enfer ?


Maudit soit à jamais le rêveur inutile
Qui voulut le premier, dans sa stupidité,
S'éprenant d'un problème insoluble et stérile,
Aux choses de l'amour mêler l'honnêteté !


Celui qui veut unir dans un accord mystique
L'ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour,
Ne chauffera jamais son corps paralytique
À ce rouge soleil que l'on nomme l'amour !


Va, si tu veux, chercher un fiancé stupide;
Cours offrir un coeur vierge à ses cruels baisers ;
Et, pleine de remords et d'horreur, et livide,
Tu me rapporteras tes seins stigmatisés...


On ne peut ici-bas contenter qu'un seul maître ! »
Mais l'enfant, épanchant une immense douleur,
Cria soudain: « Je sens s'élargir dans mon être
Un abîme béant; cet abîme est mon coeur !


Brûlant comme un volcan, profond comme le vide !
Rien ne rassasiera ce monstre gémissant
Et ne rafraîchira la soif de l'Euménide
Qui, la torche à la main, le brûle jusqu'au sang.


Que nos rideaux fermés nous séparent du monde,
Et que la lassitude amène le repos!
Je veux m'anéantir dans ta gorge profonde
Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux !


- Descendez, descendez, lamentables victimes,
Descendez le chemin de l'enfer éternel !
Plongez au plus profond du gouffre, où tous les crimes,
Flagellés par un vent qui ne vient pas du ciel,


Bouillonnent pêle-mêle avec un bruit d'orage.
Ombres folles, courez au but de vos désirs ;
Jamais vous ne pourrez assouvir votre rage,
Et votre châtiment naîtra de vos plaisirs.


Jamais un rayon frais n'éclaira vos cavernes ;
Par les fentes des murs des miasmes fiévreux
Filtrent en s'enflammant ainsi que des lanternes
Et pénètrent vos corps de leurs parfums affreux.


L'âpre stérilité de votre jouissance
Altère votre soif et roidit votre peau,
Et le vent furibond de la concupiscence
Fait claquer votre chair ainsi qu'un vieux drapeau.


Loin des peuples vivants, errantes, condamnées,
À travers les déserts courez comme les loups ;
Faites votre destin, âmes désordonnées,
Et fuyez l'infini que vous portez en vous !



lundi 21 juin 2010

rencontre, MCCCXXXIX




ETE.








L'homme fut sûrement le voeu le plus fou des ténèbres. C'est pourquoi nous sommes ténébreux, envieux et fous sous le puissant soleil.




dimanche 20 juin 2010

rencontre, MCCCXXXVIII




Un Dimanche au pays des livres.








La lecture est la source de découvertes extraordinaires. De délicieux personnages aussi, pour vous y faire la leçon. La leçon... Le livre et le lit sont deux endroits de merveilleux enseignements.




samedi 19 juin 2010

rencontre, MCCCXXXVII




OPIACEE.










De stupéfiants Samedis
nous changent de jours bien trop lénifiants.





vendredi 18 juin 2010

rencontre, MCCCXXXVI




PAVANE









ou les très douces confidences d'un coeur mis à nu





jeudi 17 juin 2010

rencontre, MCCCXXXV




Mon imagination ma petite folle en son joli logis...


C'est vrai


plus je contemple vos lits









plus mon rêve à moi me plaît





mercredi 16 juin 2010

rencontre, MCCCXXXIV




Folles chevauchées de mon coeur








d'ici...









...et d'ailleurs




mardi 15 juin 2010

rencontre, MCCCXXXIII




A CHAQUE FOIS QUE TU DIS


"JE T'AIME"




PENSE A CET ARBRE









ET ALORS JE TE CROIRAI




lundi 14 juin 2010

rencontre, MCCCXXXII



Au coeur de l'espace

Le Chant








Au coeur du chant

Le Souffle



Au coeur du souffle

le Silence



Au coeur du silence

L'Espoir


Au coeur de l'espoir

L'Autre



Au coeur de l'autre

L'Amour



Au coeur du coeur

Le Coeur




dimanche 13 juin 2010

rencontre, MCCCXXXI




Une fleur est accrochée à ma poitrine







Qui me l'a accrochée ? - Je ne sais plus




samedi 12 juin 2010

rencontre, MCCCXXX




CARPE DIEM







un Samedi si sensuel...



vendredi 11 juin 2010

rencontre, MCCCXXIX




Vénus en ses songes...








ou les troublantes tentations de juin




jeudi 10 juin 2010

rencontre, MCCCXXVIII




Savoir








Savoir franchir son propre miroir pour s'affranchir enfin du monde de ses reflets, pour atteindre à cet Essentiel qui n'attend au fond que Cela, de l'autre côté, juste de l'autre côté de nos quotidiennes Illusions...





mercredi 9 juin 2010

rencontre, MCCCXXVII




UN MATIN DE JUIN DANS LA FORÊT DES FEES.









ON NE CREE BIEN QUE CE QU'ON A BIEN APPRIS.




mardi 8 juin 2010

lundi 7 juin 2010

rencontre, MCCCXXVI




ET VOUS, LE PRATIQUEZ-VOUS

LE FETICHISME DES FLEURS ?








NOUS, OUI.




dimanche 6 juin 2010

rencontre, MCCCXXV



Léman, Genève, Jardin anglais... Quelques-unes depuis quelque temps nous demandent où l'on peut nous rencontrer, par exemple un merveilleux Dimanche matin de début juin, sous un soleil qui ne demande qu'à vous caresser la nuque et les épaules...

Eh bien voilà, c'est chose faite.

Venez. Et avec un peu de chance, le long de la rive, sur la Promenade, c'est précisément Nous que vous rencontrerez, ce lumineux matin-là.









Bientôt ?




samedi 5 juin 2010

vendredi 4 juin 2010

rencontre, MCCCXXIII



Genève, 4 juin 2010






CONFLAGRATION HELVETIQUE



rencontre, MCCCXXII




Vénus à la Rose








ou les douceurs d'un Vendredi de juin...




jeudi 3 juin 2010

rencontre, MCCCXXI




Des bijoux si discrets...








Mais il n'est pas interdit d'imaginer...



mercredi 2 juin 2010

rencontre, MCCCXX




...par exemple aimer

aimer sans modération








les promesses du mois nouveau




mardi 1 juin 2010

rencontre, MCCCXIX




KALENDIS IVNIIS






Et bien des choses sont possibles...