dimanche 14 août 2011

rencontre, MDCCLXV




Hoy me he tendido junto a una joven pura
como a la orilla de un océano blanco,
como en el centro de una ardiente estrella
de lento espacio.








De su mirada largamente verde
la luz caía como un agua seca,
en transparentes y profundos círculos
de fresca fuerza.


Su pecho como un fuego de dos llamas
ardía en dos regiones levantado,
y en doble río llegaba a sus pies,
grandes y claros.


Un clima de oro maduraba apenas
las diurnas longitudes de su cuerpo
llenándolo de frutas extendidas
y oculto fuego.



samedi 13 août 2011

rencontre, MDCCLXIV



Penser qu'on vivra jamais dans cet astre,
Parfois me flanque un coup dans l'épigastre.


Ah ! tout pour toi, Lune, quand tu t'avances
Aux soirs d'août par les féeries du silence !






Et quand tu roules, démâtée, au large
A travers les brisants noirs des nuages !


Oh ! monter, perdu, m'étancher à même
Ta vasque de béatifiants baptêmes !


Astre atteint de cécité, fatal phare
Des vols migrateurs des plaintifs Icare !


Œil stérile comme le suicide,
Nous sommes le congrès des las, préside ;


Crâne glacé, raille les calvities
De nos incurables bureaucraties ;


Ô pilule des léthargies finales,
Infuse-toi dans nos durs encéphales !


Ô Diane à la chlamyde très-dorique,
L'Amour cuve, prend ton carquois et pique


Ah ! d'un trait inoculant l'être aptère,
Les cœurs de bonne volonté sur terre !


Astre lavé par d'inouïs déluges,
Qu'un de tes chastes rayons fébrifuges,


Ce soir, pour inonder mes draps, dévie,
Que je m'y lave les mains de la vie !



mardi 2 août 2011

rencontre, MDCCLIII





DEUX & D'AOÛT










De la difficile façon de faire son autoportrait à deux...